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21 mars 2013 4 21 /03 /mars /2013 08:40

PRECARITE, un des chevaux de bataille de nos syndicats salariaux.

PRECARITE :
Définition officielle de l'État français :
« La précarité est l'absence d'une ou plusieurs des sécurités permettant aux personnes et aux familles d'assumer leurs responsabilités élémentaires et de jouir de leurs droits fondamentaux. L'insécurité qui en résulte peut être plus ou moins étendue et avoir des conséquences plus ou moins graves et définitives.

Elle conduit le plus souvent à la grande pauvreté quand elle affecte plusieurs domaines de l'existence qu'elle tend à se prolonger dans le temps et devient persistante, qu'elle compromet gravement les chances de reconquérir ses droits et de ré-assumer ses responsabilités par soi-même dans un avenir prévisible. » (wikipedia)

 A la lecture de cette définition on constate que la précarité est liée à la personne de manière restrictive. Dans notre pays on ne considère pas que la vie est précaire de la naissance au décès. La mort subite du nourrisson n'est-elle  pas preuve de précarité de l'existence ? 
Le manichéisme syndical a réussi à circonscrire la précarité aux seuls salariés ne pouvant espérer une carrière professionnelle sans accident.
Malheureusement la réalité économique est tout autre. La précarité n'est pas l'apanage exclusif du pauvre salarié victime de l'avidité des sales patrons.
Ce dernier est lui aussi en situation précaire permanente et incontournable. 
La précarité est une des constante récurrente qui accompagne tout un chacun au long de sa vie.
Le combat que mène les syndicats est donc complètement fallacieux et vouloir jouer l'opposition entre salarié et patron est parfaitement anachronique.

La précarité n'est pas réservée aux salariés en CDD. La précarité est universelle. Elle est omniprésente au quotidien pour tous les commerçants, artisans, professions libérales et autres entreprises sur des marchés ouverts et concurrentiels.
Il est donc vain et suicidaire de toujours vouloir mener les fameuses et ringardes (dans la forme actuelle) négociations entre partenaires sociaux qui ne représentent personnes.

Pour combattre la précarité des salariés, il faut d'abord limiter la précarité des TPE toutes activités confondues.
Un commerçant qui ne fait pas un chiffre d'affaire  suffisant est en situation de précarité qu'il répercutera d'une manière ou d'une autre à son ou ses salariés car le code du travail ne lui laisse aucune autres possibilité.
Il en est de même, pour les architectes, les avocats, artisans et autres.
Le jour où nos partenaires sociaux comprendrons que le progrès social n'est  pas l'accumulation de contraintes mortifères pour l'emploi, mais que bien au contraire que le seul progrès social qui soit c'est de donner plus de liberté à tout un chacun dans un cadre légal se bornant à limiter des abus que les tribunaux détermineront. 
La défense forcenée, revendicatrice et obsolète de faux acquis sociaux par nos syndicats neanderthalien et neo-stalinien ne fait qu'accroître la précarité par l'exclusion de ceux qui n'ont pas la chance de pouvoir rester dans ce cadre protecteur.
Aucun économiste n'ose faire le lien entre les soi-disant progrès sociaux et l'augmentation permanente du chômage structurel.
Redonnons de la liberté aux entrepreneurs, donnons leur les moyens de réduire leur précarité. Plus les petits employeurs, commerçants, artisans, professions libérales, et autres TPE verrons leur charges, leur obligations, tous les carcans qui les musellent diminuer plus il y aura de liberté sur le marché du travail.
Seul la liberté peut réduire la précarité.
C'est pourquoi la lutte contre la précarité salariale passe aussi par l'acceptation de cette précarité globale, à commencer par celle que connaissent les auto-entrepreneurs.
Plus on facilitera les échanges commerciaux, en abaissant tous les boulets qui entravent les entreprises, plus on libérera le marché du travail.
On pourrait commencer par arrêter de tromper tous les salariés avec les salaires différés qui sont des sommes faramineuses qui ne sont pas mises dans le commerce.
On pourrait créer des milliers d'emplois en arrêtant de se battre contre la précarité. Ce combat ressemble à celui de Don Quichotte. Par contre canaliser et maîtriser toutes les précarités, en expliquant que c'est un axiome incontournable auquel il faut s'adapter comme le font tous les jours les petits patrons.
Il faut soutenir les auto-entrepreneurs, les entrepreneurs qui voudraient eux aussi améliorer leurs conditions de travail, pouvoir en faire un peu moins en temps passé en embauchant, mais ne pouvant le faire car l'avenir est toujours pour eux plus qu'incertain.
La seule solution ne serait-elle donc pas de supprimer l'approche égalitariste pour basculer vers plus de LIBERTE économique ?

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